Au début des réseaux sociaux, une image tristement célèbre circulait, montrant un homme autochtone les poings levés, prêt à frapper. La photo avait initialement été partagée pour se moquer et renforcer les stéréotypes sur les peuples autochtones, mais un mot ajouté à l’image allait la changer à jamais.
SKODEN – une abréviation autochtone de « allons-y alors » – est devenu instantanément une icône de la culture pop autochtone qui s’est répandue comme une traînée de poudre à travers l’île de la Tortue et au-delà.
Mais derrière cette célébrité virale se cachait un homme Blackfoot originaire de Kainai, gentil et généreux, qui a dû faire face à d’immenses défis alors qu’il vivait dans la rue. Ce documentaire cherche à redonner à Pernell son humanité, en offrant un portrait plus profond et plus complexe de l’homme derrière le mème.
Voici son histoire.
Damien Eagle Bear est un cinéaste aux multiples facettes issu de la nation Kainai de la Confédération des Pieds-Noirs. Il a fait ses débuts avec le court métrage documentaire expérimental Napi, qui explorait le personnage du filou chez les Pieds-Noirs et l’importance de raconter les histoires autochtones. Le film a été présenté en première lors de la soirée d’ouverture du 37e Festival du film amérindien en 2012. Depuis, Damien a évolué des courts métrages (q’sapi times, Big Momma) aux séries web (The Bannocking) et aux documentaires d’une heure (#skoden). Damien continue d’élargir ses horizons avec des œuvres qui explorent les thèmes de l’appartenance et de la résilience autochtone.